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Voiries urbaines : les routes en piteux état à Port-Gentil au nez et à la barbe des autorités

Voiries urbaines : les routes en piteux état à Port-Gentil au nez et à la barbe des autorités
Voiries urbaines : les routes en piteux état à Port-Gentil au nez et à la barbe des autorités © 2021 D.R./Info241

Longtemps considéré comme ayant le meilleur réseau routier national, Port-Gentil est désormais très loin de coller à cette réputation. Avec des routes de plus en plus dégradées, les usagers sont de plus en plus dans l’incompréhension totale. La mairie de Port-Gentil a une épée de Damoclès au dessus de sa tête du fait de l’état de dégradation très avancée des routes.

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C’est le cas au 4e arrondissement, plus précisément sur l’axe routier derrière l’hôpital régional N’tchenguè reliant le quartier Bac aviation. Cette voie depuis belle lurette est dans un piteux état. Le constat est également le même derrière le lycée d’Etat de Port-Gentil plus exactement sur la route menant au quartier Ondimba, dans le premier arrondissement de la cité pétrolière.

Là-bas, à certains endroits, de grands cratères se sont formés, devenant un véritable cauchemar pour les usagers de la route et une patinoire en ce début de saison de pluies. Le vieillissement de la chaussée et la dégradation très avancée est tel que, dans ces zones, la circulation a cessé d’être un véritable plaisir. Sauf à disposer d’un de ces puissants cylindrés au volant desquels quelques privilégiés de la province se pavanent à travers la ville.

Une vue des lieux

« Moi je suis née ici. J’habite où était le Moon Light. Et depuis bon nombre d’années, je ne sais pas trop, la route ci est comme ça. Aucun, je dis bien aucun entretien n’a été effectué ici quand bien même, le maire a sa prestation pas loin. Le ministre Pascal Houangni Ambouroue vit non loin de là. C’est dommage on vit avec », a déploré Claudine Ogombè, une riveraine. La situation se complique davantage en cas de pluies. Les voies sont jonchées partout d’énormes trous, transformés en mares d’eau.

La principale catégorie qui paie les frais de cette dégradation très prononcée des voiries municipales est constituée de petites voitures. Ce qui expliquerait la rareté des taxis dans cette partie de la ville économique. Certains clients sont contraints de miser gros pour espérer y être conduits. « Pour venir ici avec les taxis, il faut miser. Et quand tu sors, t’es obligé de ressortir par le lycée où la circulation est plus dense », nous confié un autre riverain Stephen Nambo.

@info241.com
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