Législative partiellle

L’élection partielle de la Lékoni-Lékori maintenue malgré la crise du coronavirus au Gabon

L’élection partielle de la Lékoni-Lékori maintenue malgré la crise du coronavirus au Gabon
Une vue du conseil des ministres d’hier à Libreville © 2020 D.R./Info241

Alors que le Gabon a renforcé hier ses mesures restrictives contre le coronavirus, le conseil des ministres a approuvé le maintient de l’organisation de l’élection partielle du siège de député du 1er siège du département de Lékoni-Lékori (Akiéni, Haut-Ogooué). Un siège laissé vacant depuis de longs mois après l’éviction des rangs du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) du titulaire Ali Akbar Onanga Y’Obegue. Réhabilité le jour de l’annonce par le Conseil gabonais des élections (CGE) de cette partielle, l’ancien député jubile désormais sur son grand retour en politique.

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La crise du coronavirus n’aura pas raison de la législative partielle du 1er siège du département Lékoni-Lékori, cher à l’ex-député déchu Ali Akbar Onanga Y’Obegue. Le conseil des ministres tenu hier à Libreville, a en effet entériné la tenue de ce scrutin à deux tours. Selon le calendrier approuvé par Ali Bongo et son gouvernement, cette élection se tiendra bien le samedi 4 avril 2020 pour le premier tour et le 18 avril pour le second.

Le député sortant Ali Akbar Onanga Y’Obegue

Une décision qui surprend devant le durcissement des mesures préventives contre la pandémie présente dans le pays depuis le 8 mars. Le conseil des ministres a en effet décidé lundi, de faire passer l’interdiction de rassemblement de 50 à 30 personnes. On se demande bien comment cette élection, dont la campagne sera ouverte le 24 mars, se déroulera finalement sur le terrain avec des causeries politiques des candidats qui devront donc se faire avec moins de 30 personnes.

Bien que les candidats à la succession d’Ali Akbar Onanga Y’Obegue à ce siège ne sont pas encore connus, il est plus que certain que l’ancien député déchu pour « atteinte à l’unité du parti et acte contraire à la probité » en août 2019 tentera de se succéder à lui-même. Avec sa réhabilitation inédite le 4 mars des rangs du parti au pouvoir, après la disgrâce de Brice Laccruche Alihanga jeté en prison, l’ancien député tentera de prendre une revanche méritée sur ses récents déboires politiques.

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