Esotérique

Un fidèle tourmenté, claque la porte de la franc-maçonnerie gabonaise

Un fidèle tourmenté, claque la porte de la franc-maçonnerie gabonaise
Un fidèle tourmenté, claque la porte de la franc-maçonnerie gabonaise © 2014 D.R./Info241

Un jeune homme de 32 ans, N.M a claqué dernièrement les portes de la Franc-maçonnerie (FM). Sa séparation avec la loge aurait été motivée par son impossibilité à trouver le sommeil, quatre ans après son initiation. A cela s’est ajouté son échec à l’examen de passage au 4e palier de la nébuleuse.

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Au plus fort de sa détresse, le jeune homme a rencontré une prophétesse dans un centre commercial de Libreville. Dès le premier contact avec la sommité spirituelle, la chevalière qu’il portait est tombée de son doigt.

Le lendemain, le jeune homme natif de Pana (province de l’Ogooué-Lolo) a eu un malaise qui l’a contraint à contacter la prophétesse. Il s’était déjà installé dans un hôtel pour tenter d’échapper à ses coreligionnaires qui le traquaient.

A en croire une source proche du dossier, au cours d’une veillée de prière à l’église de la prophétesse, N.M a avoué son appartenance à la FM. Tout comme il n’a pas manqué de préciser qu’il aurait sacrifié des vies humaines, à la demande de la nébuleuse. Son oncle, des amis, les enfants des femmes qu’il rencontrait et bien d’autres encore.

J’étais devenu l’objet sexuel des présidents des institutions, des ministres, des généraux qui m’enfilaient régulièrement. Le jour de mon initiation, cinq hommes m’avaient pris à partie. J’étais devenu impuissant sexuel et portais des couches pour ne pas laisser transparaitre le liquide qui coulait de mon anus. La consigne donnée était d’entretenir des femmes pour dissimuler ce côté pervers en échange d’une vie de luxe », a confessé le jeune homme.

Captation de l’esprit

Sur ordre de son parrain, tapis dans les arcanes du Sénat, le transfuge de la F.M aurait posé des actes des plus ignobles dont il se repent. Aux nombres desquels, la profanation des tombes dans les cimetières de la capitale.

Il s’est souvenu d’une mission dans ce sens avec quelques jeunes de son quartier qu’il avait appâté avec la somme de 10 millions de francs. Dans les couloirs de la présidence, quelques temps plus tard, il a appris que la mission avait coûté cinq fois plus.

Dès qu’un membre la loge sacrifiait une personne, il était de ceux qui se rendaient nuitamment dans les maisons de pompes funèbres qui recevaient les corps des victimes. Par des méthodes dont ils détiennent le secret, ils accédaient aux dépouilles.

Après avoir installé une sorte d’aiguille dans les narines des « sacrifiés », ils prononçaient des formules incantatoires. L’objectif, a-t-on appris, étant de mettre en mécanique un processus débouchant sur la captation de l’esprit, au cours d’un autre rituel, après l’inhumation du sujet.

Pendant la période funéraire, la même mission se poursuivait jusque dans la maison mortuaire. Et là, ils aspergeaient dans la discrétion absolue, une poudre autour de celle-ci. L’effet recherché était de repousser tous soupçons sur le membre de loge qui a sacrifié. Le jeune homme obéissait sans rechigner aux missions qui lui étaient confiées au point qu’il se serait déshumanisé, a confié la source.

C’est après un baiser froid de son parrain à l’aéroport de Koula-Moutou que N.M a compris que son sort était scellé. Il s’était rendu dans sa ville natale pour exécuter un sacrifice aux fins d’accéder à la 4ème dimension de la loge. Ses paires lui avaient demandé de se faire sodomiser par son grand père, du reste, membre de la F.M. 
Mais les choses ne se seraient pas passées comme souhaitées. L’autre alternative était de sacrifier sa mère. Née d’une autre époque et chargée à la tradition, les formules incantatoires ont échoué. C’est donc las d’attendre l’acte de son fils spirituel que le parrain s’y était rendu.

Lorsqu’un membre de cette secte échoue à un sacrifice c’est lui-même qui meurt à la place, a-t-on appris de source proche du milieu. La mort est une programmation satanique à la baguette. L’adepte honnis doit mourir dans une catastrophe comme un accident.

Après l’échange de « la séparation », le parrain est revenu sur Libreville en avion. Pendant que N.M a voyagé en train. Le véhicule qu’il avait emprunté à sa descente du train devait faire un accident mortel dont il devait être la seule victime. Mais rien dans ce sens ne s’est produit.

Depuis lors, tous ses comptes ont été fermés en même temps que tout le confort dont il jouissait. Il a perdu son emploi au secrétariat général du gouvernement. N.M s’est marié, il y a trois semaines avec une sœur de l’église qui l’a « sauvé ». Le processus de la libération de son esprit est en marche.

Source : Jonas Moulenda

@info241.com
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