Fonction publique

129 agents des douanes gabonaises laissés sur le carreau depuis 2017 par l’Etat

129 agents des douanes gabonaises laissés sur le carreau depuis 2017 par l’Etat
Le collectif de ces agents ici en assemblée générale à Libreville © 2019 D.R./Info241

Ils ont été formés mais les autorités administratives gabonaises rechigneraient à les intégrer dans leurs effectifs. C’est le calvaire que vivent depuis près de deux ans la 28e promotion des Douanes gabonaises, constituée de 129 agents formés à l’École de préparation aux carrières administratives (EPCA). Privés d’affectation et de prestation de serment, ils réclament leur intégration à la Fonction publique à une administration restée soude à leurs complaintes.

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Les premières victimes du gel des recrutements dans la fonction publique décidé par l’ancien gouvernement Issoze Ngondet ? 129 agents des douanes formés à l’EPCA de Libreville se retrouvent aujourd’hui toujours sur le carreau. Les douanes gabonaises qui avaient promis les intégrer à l’issue de leur formation continuent de manquer à ses obligations.

Ces 129 agents des douanes attendent depuis 2017 leur affectation et donc de débuter ce pourquoi ils ont été formés. En effet leur situation administrative reste des plus ambiguë, le ministère de tutelle serait resté sourd aux nombreuses sollicitations de ces agents désormais réunis en collectif pour mieux faire entendre leur voix.

Pour le président du collectif de ces 129 agents, Michael Boulamatari, « Ce que nous souhaitons en ce moment c’est la régularisation de nos situations administratives. Nous sommes quand même au nombre de 129 agents à avoir subi une formation et on ne peut pas nous laisser comme ça, abandonnés à nous-mêmes ».

Avant de crier à l’injustice : "au départ de notre formation militaire à l’école nationale de gendarmerie d’Owendo, une promotion avait été recrutée et envoyée en formation au Maroc. Cette promotion une fois rentrée a été intégrée au détriment de la notre. mais malgré cela, nous n’avons jamais baissé les bras".

Malgré ce deux poids deux mesures, ces 129 agents ont "continué à travailler, en espérant que les choses allaient évoluer. Mais rien", a déploré Michael Boulamatari. Et de conclure que ce que veulent ces agents malmenés "c’est d’être alignés dans la fiche circuit, intégrer la Fonction publique et prêter serment". Espérons simplement que leurs cris soient enfin entendus.

@info241.com
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