Détournements présumés

Mborantsuo écope d’une autre plainte en France pour faux diplôme, abus de confiance et escroquerie

Mborantsuo écope d’une autre plainte en France pour faux diplôme, abus de confiance et escroquerie
Mborantsuo écope d’une autre plainte en France pour faux diplôme, abus de confiance et escroquerie © 2017 D.R./Info241

Déjà poursuivie en France pour recel de détournements, soustraction ou destruction de fonds publics et blanchiment en bande organisée, Marie Madeleine Mborantsuo fait désormais les frais d’une seconde procédure judiciaire en France, une plainte dont Info241 a consulté en exclusivité. En plus de ses déboires avec le parquet financier, déjà à ses trousses, la toute puissante magistrate et pièce-maîtresse du régime Bongo au Gabon écope désormais d’une plainte déposée par deux entités domiciliées en France. Les plaignants l’accusent cette fois d’escroquerie, d’abus de confiance, faux et usage de faux.

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Alors la justice gabonaise semble sourde aux tribulations judiciaires de l’actuelle présidente de la Cour constitutionnelle, en France l’étau se resserre de plus en plus sur la belle-mère d’Ali Bongo qui avait notamment validé sa réélection controversée d’août dernier. La présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo est depuis 2014 déjà sous le viseur de la justice française, nous a révélé mercredi 22 mars dernier. Les faits reprochés à la ‘’gardienne des lois gabonaises’’ sont : recel de détournements, soustraction ou destruction de fonds publics et blanchiment en bande organisée.

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L’enquête préliminaire est menée par le parquet national financier de Paris sans qu’aucune audition ni enquête n’ait été diligentée par le Parquet actif de Libreville. Sans que le ministre de la justice gabonaise ne s’exprime sur une affaire qui jette l’opprobre tout de même sur la gardienne des lois gabonaises. Selon les plaignants Gabonais qui ont saisi le parquet financier de Paris qui enquête déjà sur les mouvements de fonds suspects de Mborantsuo à travers le monde, la dame de fer n’aurait pas les diplômes de droit qu’elle se targue d’avoir.

Dans le document de dépôt de plainte déposé auprès du Procureure de la République du Parquet financier français (Tribunal de Grande Instance) que s’est procuré Info241, on y apprend que Mme Mborantsuo est titulaire d’une maîtrise en droit de l’Université de Libreville, actuelle UOB, obtenue en 1979. Or, à cette époque, cet établissement universitaire ne formait pas au-delà du niveau licence. Comment a-t-elle donc pu obtenir ce diplôme, s’interrogent les plaignants avant de poursuivre ses études en France ?

Pour les plaignants, Marie-Madeleine Mborantsuo n’aurait jamais dû être présidente de la Cour constitutionnelle. Elle usurperait donc ses diplômes, ce qui ferait d’elle une véritable délinquante notoire en plus des griefs sur lesquels la digne présidente de la Cour constitutionnelle doit déjà répondre devant la justice française. La magistrate gabonaise a également selon la plainte abusé des fonds publics du Trésor public gabonais pour le versement des cotisations au nom de l’Etat auprès de l’Association des Cours Constitutionnelles ayant en Partage l’Usage du Français (ACCPUF).

Une chose est sure, Mborantsuo est bien dans de sales draps, elle qui dirige sans partage depuis 1991, la cour constitutionnelle gabonaise accusée de valider sans coup férir les réélections du régime de la famille Bongo-PDG dont elle a été l’une des nombreuses maîtresses du dictateur Omar Bongo jusqu’à sa mort.

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