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Le Gabon et la Guinée équatoriale s’en remettent à l’ONU pour régler leur différend sur l’île Mbanié

Le Gabon et la Guinée équatoriale s’en remettent à l’ONU pour régler leur différend sur l’île Mbanié
Les deux présidents autour du secretaire général de l’ONU, hier à Marrakech © 2016 D.R./Info241

Ali Bongo et son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbazogo se sont accordés hier à Marrakech (Maroc), en marge du sommet des chefs d’Etat membre de la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), à régler leur différend frontalier à la Cour internationale de justice (CIJ) de la Haye, un organe onusien.La signature de l’accord s’est déroulée en présence du secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon, des ministres gabonais, équato-guinéens et des ambassadeurs de deux pays.

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Le chef de l’Etat gabonais dans son discours a déclaré que « Au moment où la République Gabonaise et la République sœur de Guinée Equatoriale s’engagent solennellement à soumettre leur différend à la Cour Internationale de Justice, organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations Unies, il me plait d’exprimer ici la gratitude du peuple gabonais à l’Organisation des Nations Unies. C’est aussi le lieu pour moi de rendre un vibrant hommage à M. Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies, pour les efforts inlassables qu’il n’a eu de cesse de déployer tout au long de son mandat en vue de rapprocher les positions de nos deux Etats ».

Indiquant que la contribution des médiateurs de l’ONU sur ce dossier d’importance, a été fort déterminante pour l’aboutissement heureux des négociations entre les délégations des deux parties. C’est en 2003 que la première médiation sous l’égide de l’ONU a été mise en place. Elle était dirigée par le vice-secrétaire général chargé des affaires politique, Jeffrey Feltman, rappelle-t-on.

« L’accord que nous venons de signer est la marque de notre engagement commun pour la construction d’une société internationale fondée sur la coexistence pacifique, le respect du droit international et le règlement pacifique des différends », a affirmé M. Ali Bongo, ajoutant « Il nous faut par conséquent avancer sur la voie de la résolution définitive du différend à partir des dispositions de ce compromis qui mérite bien son nom puisqu’il prend en compte les intérêts bien compris de chaque partie ». Pour lui, le Gabon a foi en la justice internationale autant qu’en la justesse de ses droits.

Un conflit frontalier oppose le Gabon à la Guinée Equatoriale concernant la possession des îles Mbanié, Cocotier et Conga situées à 18 km au large de Libreville. Une zone dit-on riche en hydrocarbures et en ressources halieutiques.

Avec AGP

@info241.com
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