Mensonges d’Etat

Succession d’Omar Bongo : Chantal Myboto livre sa part de vérité

Succession d’Omar Bongo : Chantal Myboto livre sa part de vérité
Chantal Myboto, la mère d’une des héritières de la succession d’Omar Bongo © 2016 D.R./Info241

Samedi à Libreville, le siège de l’Union nationale (UN, opposition) a refusé du monde. Et pour cause, Chantal Myboto, mère d’une des héritières de la succession controversée d’Omar Bongo, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba y tenait une communication de clarification sur l’épineuse question de la filiation, elle aussi controversée, d’Ali Bongo.

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Silencieuse depuis le début de la liquidation de la succession d’Omar Bongo, la famille d’Onaida Maisha Bongo, n’avait que très peu communiquée sur cette affaire qui l’oppose depuis de longs mois à Ali Bongo. La récente sortie télévisée de l’avocate d’Ali Bongo, Me Dumont-Beghi, y aura été pour beaucoup.

En substance, Chantal Myboto a ainsi battu en brèche les récentes affirmations de l’avocate d’Ali Bongo sur la filiation de sa fille à Omar Bongo. Avant d’indiquer sa sa fille se soumettrait à un éventuel test d’ADN. Avant d’inviter Ali Bongo à faire de même pour lever tous les doutes sur sa filiation qui est devenue un véritable feuilleton juridico-politique depuis près de deux ans.

Voici l’intégralité de sa déclaration tenue hier à Libreville :

Gabonais, Gabonaises, chers compatriotes,
 
A vous voir si nombreux, je mesure l’importance que vous accordez à ma déclaration et vous remercie de m’honorer en venant m’écouter.
 
Cette déclaration, j’ai longtemps réfléchi avant de la faire parce qu’il y a un adage bien de chez nous qui dit « ceux qui savent ne parlent pas »
 
Mais aujourd’hui, j’ai décidé de rompre le silence et donner ma part de vérité sur le mensonge à la tête de l’état.
 
Je ne compte pas faire un déballage, j’ai des choses à dire et je vais le faire en responsabilité car la situation de l’heure l’exige.
 
Je voudrai d’abord remercier Maître Éric Moutet pour son extraordinaire courage et son excellente maîtrise des dossiers.
 
Merci aussi à tous les autres qui de près ou de loin continuent à œuvrer inlassablement à l’aboutissement de ce dossier.
 
Enfin mes remerciements et toutes mes félicitations vont particulièrement à ma fille Onaida Maisha Bongo Ondimba pour son courage, sa ténacité et sa détermination à ne pas faiblir même lorsqu’elle a été l’objet des critiques et des attaques les plus virulentes venant des sbires de son soit disant « grand frère » qui sans respect de nos coutumes et de son rôle protecteur a autorisé ces derniers à s’acharner sur une enfant ayant presque l’âge de son fils aîné. Pitoyable ! De privée cette affaire est devenue publique.
 
Pour mémoire, lorsqu’Omar Bongo Ondimba décède le 8 juin 2009, il est veuf d’Edith Sassou Nguesseau décédée le 14 mars 2009 au Maroc et épousée en secondes noces à Libreville en 1990. Deux enfants sont nés de ce mariage.
 
Ainsi quand s’ouvre la succession d’Omar Bongo Ondimba, c’est un testament de 1987 qui est présenté par les ainés pour servir de base à la liquidation de cette succession. Bien sur celui-ci ne prend pas en compte son second mariage et encore moins les deux enfants légitimes issus de cette union. Mieux, Albertine Amissa Bongo y figure alors qu’elle est décédée en 1993 et sa succession liquidée. C’est tout simplement invraisemblable !!!!
 
Quand Ali Bongo Ondimba toute honte bue, dit que c’est lui qui a mis le nom de ma fille dans la succession, je voudrais juste lui dire ce qu’il sait pourtant déjà. Onaida Maisha s’est appelée Bongo dès sa naissance son père ayant fait établir un acte de reconnaissance prénatal. Mais alors Lui qui ne portait même pas le nom de Bongo avant 1968 comment peut-il se targuer de dire qu’il a inséré dans la succession le nom de ma fille ? En quelle qualité aurait-il pu se le permettre lui qui est un SPF (sans papier fixe).
 
En 2010, constatant certaines incohérences dans la gestion du dossier et fort de ma connaissance du milieu, nous avons pris ma fille, encore mineure, et moi la décision de la sortir de l’indivision c’est à dire la sortir de la succession. Cette procédure obligeait de nous faire connaitre l’évaluation exacte de la succession, de savoir le nombre définitif des successibles et de procéder au calcul de la quote-part de ma fille au vu des informations qui devaient nous être transmis. Les discussions engagées à cet effet avec les personnes en charge du dossier n’ayant pas abouties j’ai décidé à sa majorité de confier le suivi du dossier à plusieurs avocats au Gabon, en France, en Grande Bretagne et aux Êtas-Unis.
 
En France, en parcourant l’acte de notoriété, maître Éric Moutet s’est rendu compte que l’un des prétendants à la succession en l’occurrence Ali Bongo Ondimba qui revendique 25% de cette succession n’avait pas présenté plusieurs années après la mort de son père un acte d’état civil prouvant sa filiation avec le défunt .
 
Commence alors la chasse au précieux document permettant à Onaida d’être libre c’est à dire l’acte de naissance d’Ali Bongo Ondimba. Chasse qui continue toujours puisque à ce jour, le document récupéré ã Nantes par Maître Éric Moutet après 5h d’attente au lieu de 10 minutes en temps normal est une déclaration de naissance dont le format ne correspond nullement à ceux utilisés à l’époque au niveau en Afrique Equatorial Française (AEF). Il n’arbore comme seule mention officielle qu’un tampon du Ministère des Affaires Etrangères de la République Française apposé au moment de la remise du document à maître Éric Moutet le 18 Novembre 2015. C’est pourquoi estimant être en présence d’un autre faux, l’avocat a décidé de poursuivre la procédure au tribunal de grande instance de Nantes par le dépôt d’une une plainte avec constitution de partie civile et qu’un juge d’instruction va être nommé .
 
Fallait-il aller jusqu’au procès pour obtenir un simple acte de naissance ?
 
Pour taire cette affaire rocambolesque je demande instamment à Ali Bongo Ondimba de présenter lui-même son acte de naissance. Il connaît sa situation mais préfère subir l’humiliation de procès et faire intervenir intempestivement son avocate sur Gabon Télévision pour venir raconter des fadaises aux Gabonais au lieu de nous présenter l’acte de naissance de son client faussaire.
 
C’est pourquoi pour rassurer Maître Dumont Beghi qui a émis des doutes sur la filiation de ma fille d’avec Omar Bongo, je ferai pratiquer un test ADN pour lever toute équivoque mais surtout nous exigerons la même chose pour son client Ali Bongo Ondimba.
 
Les cachoteries, les incohérences dans ce dossier et l’hostilité des ainés à l’égard de ma fille depuis qu’elle a demandé de sortir de la succession m’ont toujours intrigué et m’ont emmené à en savoir plus sur ce qui se tramait derrière cette succession. L’acte de notoriété et les ramifications autour de la fameuse société Delta Synergie ont permis de comprendre que se jouait là le cœur du pouvoir au Gabon et la célèbre Françafrique. Delta Synergie est une société qui regroupe tous les intérêts de la famille Bongo et alliés sur l’ensemble des grands secteurs de l’appareil économique national. L’argent n’aime pas le bruit disait Léon Mebiame et l’argent est le pouvoir.
 
Delta Synergie c’est l’eau et l’électricité que nous consommons, c’est la grande distribution, c’est la Régab que nous buvons au quartier, c’est l’essence que nous consommons, c’est l’Union que nous lisons quotidiennement, ce sont les banques, les assurances, le pétrole, le bois, le manganèse etc. etc. Delta Synergie ce sont aussi des intérêts dans d’autres pays africains et en Europe. Delta Synergie c’est l’arme du chantage et du bluff d’Ali envers les intérêts français pour se maintenir au pouvoir. Vous comprenez mieux ces intérêts croisés qui séquestrent le Gabon et le peuple gabonais par une famille, un clan et ses intérêts avec la France. Comment peut-on penser vivre l’alternance quand on n’est pas en capacité de décider et de faire librement ses choix de vie pour son pays ? C’est le Gabon qui perd.
 
C’est parce que Ali se sent traqué qu’il lâche ses chiens de la presse aux ordres de la Présidence de la République pour s’acharner sur moi et les miens. C’est une presse de caniveaux à l’image de ses commanditaires, quoi de plus surprenant… ! A Ces pisses-copies lâches, incapables d’écrire à visage découvert et qui ne brillent que dans le domaine de l’injure et de la salissure, je voudrais leur dire ceci : qu’une année normale a 365 jours et que chaque jour de l’année, je dis bien chaque jour de l’année, je peux les régaler d’histoires vraies cocasses et sordides sur leur chef et sa compagnie.
 
Mais bon ! Mais bon !, je veux garder mes pieds propres pour ne pas tomber dans la boue. Qu’ils sachent et je pèse mes mots : Que loin d’être la personne qu’elle veut paraître, leur champion est un être pervers dépourvu de morale et de scrupules et qui a transformé leur environnement en un lieu de perdition
 
Il a beau vouloir nous faire passer pour des personnes cupides, il perd son temps.
 
Nous voulons tout simplement que justice soit faite.
 
Permettez-moi un instant de parler de mon père et moi. Vous comprendrez pourquoi.
 
Je suis souvent interloquée quand j’entends certains comme Ali Bongo parler de ceux qui ont trahi son père ou que son père aurait fabriqué et enrichi. J’ai été longtemps proche collaboratrice d’Omar Bongo et je sais de quoi je parle. Que serait Omar Bongo sans ces personnalités qui ont fait don de leur personne et de leur énergie pour contribuer à l’essor de ce pays et asseoir dans les moments difficiles le pouvoir d’Omar Bongo ? Ali Bongo est très mal placé pour parler de trahison. Combien de fois, lui Ali, n’a-t-il pas été pressé de prendre le pouvoir du vivant de son père ? Alors quand il parle de Zacharie Myboto il ferait bien de tourner 7 fois sa langue dans la bouche avant de le faire.
 
Fière d’être la fille de l’instituteur et de l’éducation qu’il m’a donnée, moi je suis allée à l’école et j’ai été bien formée. Je suis diplômée de l’institut de relations internationales (ILERI) et de l’institut international d’administration publique l’IIAP.
 
Et lui en dehors des faux actes de naissance, est-il capable de nous montrer ses différents diplômes depuis le lycée jusqu’à l’université ? Peut-il nous présenter des collègues de classe ou d’université qui l’ont accompagné pendant tout son cursus scolaire et universitaire.
 
Quand je vous parle de 4eme pousse pousse, ce n’est pas de la blague.
 
Pour parler de mes réalisations sur le plan économique et social, j’ai donné pour mon pays comme de nombreux autres Gabonais qui aiment ce pays. Je suis fière des actes que j’ai posés, j’aurai pu faire encore bien plus si je n’avais pas rencontré l’hostilité du pouvoir.
 
Oui ma relation avec Omar Bongo Ondimba m’a donné la possibilité d’investir dans mon pays le Gabon et de donner du travail à des milliers de compatriotes. Sur le plan national elles sont nombreuses les entreprises qui ont pignon sur rue que j’ai contribué à faire installer dans notre pays pour les plus connues ce sont :
- Celtel devenue Airtel ;
- Western Union ;
- Azur ; etc.
 
Et puis il y a celles que j’ai créées :
- Gabon contacts,
- Exotica dans l’agriculture et l’élevage,
- Tati Gabon dans la distribution,
- L’hôtel Maïsha, etc.
 
Dans le cadre de mes actions caritatives et pour ne pas toutes les citer, la réalisation dont je me sens la plus fière est la création du 1er Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) de Libreville pour prendre en charge les malades du Sida que j’ai financé du produit des soirées de mode que j’ai organisées à Libreville.
 
Sur le plan Politique, en étant élue en 2008 Maire de la commune de Mounana, j’ai entièrement rénové et équipé à mes frais l’Hôtel de ville de cette mairie. J’ai choisi de ne pas toucher à mon salaire pendant 5 ans pour contribuer à recruter des jeunes et des femmes sans emploi dans la commune de Mounana.
 
Lui Ali Bongo qui a grandi sous les jupons de la République comment s’est-il intéressé aux quotidiens des Gabonais ? Quelles réalisations économiques, sociales ou culturelles a-t-il faites pour donner du travail à ses compatriotes ou les soulager de leurs difficultés fils de chef d’état qu’il était et puissant ministre de La Défense ayant lui grandement bénéficié des largesses d’Omar Bongo Ondimba ? Qu’à t’il fait en dehors de piller l’OPRAG et de lire San Antonio en conseil de ministres ? Rien, même pas une bicoque à Bongoville alors qu’il en était le député de 1990 en 2009.
 
Par contre les mariages et divorces dispendieux payés à coup de milliards de francs CFA par son père, les châteaux souvent inachevés et donc inhabités comme ceux qu’il se construits à la Sablière et au Maroc pour plusieurs centaines de milliards de francs CFA sortant des caisses de l’Etat il en est coutumier. Ali est un jouisseur ce n’est pas un bâtisseur besogneux. Au passage il devrait me remercier pour les maisons de Franceville et de Libreville dans lesquelles il vit actuellement. C’est aussi cela ma petite part de vérité. Bref..." Ceux qui savent ne parlent pas " Mais je suis obligée d’en dire un peu pour qu’il ne prenne pas mon silence pour de la lâcheté ou de la peur.
 
Oui chers compatriotes , celui qui s’ est frauduleusement installé à la tête de notre pays à la faveur d’un coup d’état électoral est un faussaire, un IMPOSTEUR dont la vie n’est qu’un long tissu de mensonge, fausse victoire, faux actes de naissances, fausse identité, faux diplômes. En somme quelqu’un qui occuperait une cellule à sans famille si nous étions dans un pays normal. Quelle injustice ! Quelle Honte !
 
Empêtré dans le mensonge, la méchanceté, l’insulte, la fourberie, la rancune, la mesquinerie, l’incompétence, l’amateurisme, la gabegie Ali Bongo Ondimba, l’enfant qui a toujours rêvé d’être roi ayant comme outil de travail sa Playstation, confond quand il s’agit de la gestion de l’Etat et du Gabon le jeu et les enjeux. Il les confond au point de mettre en péril le pays et la cohésion nationale
 
Il est un devoir de s’opposer à lui, à sa gouvernance hasardeuse qui nous mène vers le mur et démontrons notre patriotisme en mettant entre parenthèse le « JE » ou le « MOI » pour ne penser qu’au NOUS ?
 
Ce NOUS qui signifie « GABON D’ABORD »
 
Oui chers compatriotes au-delà de nos appartenances ethniques, politiques, sociales, nous avons tous un bien en commun : le GABON, le pays légué par nos ancêtres, notre pays que nous avons l’obligation de défendre et non de trahir, de respecter et non d’humilier, de construire et non de détruire.
 
Je viens de passer deux mois à Paris. J’ai beaucoup reçu et sans bruit ni trompettes j’ai fait de nombreuses et très importantes rencontres. J’ai beaucoup écouté les uns et les autres, j’ai analysé et j’ai pu noter que notre pays est un grand sujet de préoccupation en Europe et en Afrique. La gouvernance de notre pays est un sujet de raillerie et l’opposition gabonaise reste une énigme qui sait mieux conjuguer le verbe diviser que rassembler. C’est pourquoi nous devons définitivement comprendre que le destin de notre pays est entre nos mains, celles du peuple Gabonais. Personne ne viendra libérer notre pays à notre place, nous sommes condamnés à le faire nous-mêmes si nous voulons mettre fin à la dictature d’Ali Bongo Ondimba.
 
Oui chers compatriotes, je voudrai vous faire ce rappel aujourd’hui samedi 19 mars 2016, alors qu’émergent de plus en plus de candidatures pour la prochaine élection présidentielle. Lorsque la dépouille d’Omar Bongo Ondimba arrive à Libreville et que les délégations officielles étrangères viennent rendre leur dernier hommage au président disparu, Ali Bongo Ondimba est déjà fait président au cours d’une réunion au salon marocain le corps de son père encore allongé dans la salle d’à côté. Nous étions le16 juin 2009. La France en avait décidé ainsi, à ses yeux, Ali était celui à même de mieux défendre ses intérêts et les hautes personnalités politiques gabonaises présentent à cette réunion l’ont accepté.
 
Cette décision a été confirmée lors d’une réunion tenue le 13 juillet 2009 de 20h30 à 22h à l’Élysée réunion au cours de laquelle était présente une importante personnalité politique gabonaise ayant servi le père qui sert aujourd’hui encore le fils cette réunion a eu lieu parce que certains opposants avaient eu la malchance d’être reçus par Brice Hortefeux et Bruno Joubert. Décision actée de manière très ferme le 14 juillet 2009 à quelques heures du défilé par la France en ces termes Ali Rien qu’Ali. Comme si cela ne suffisait pas un émissaire d’Ali est envoyé en Août 2009 à St Maxime dans le sud de la France, rencontrer Robert Bourgi et Joyandet ministre Français de la coopération. Le lendemain ce dernier s’envole à destination d’une capitale d’un pays de la sous-région demandé au chef de l’Etat de ce pays d’arrêter de financer les opposants gabonais.
 
Le coup d’état électoral du 3septembre n’a fait que confirmer le choix porté sur sa personne par la France. Voilà la vérité et nous qui sommes allés aux élections en 2009 nous l’avons tout simplement accompagné la décision était déjà prise, notre sort était scellé !
 
Faut-il que nous revivions encore la même chose cette année ? Nous le savons tous, Ali ne prépare pas d’élection régulière en présentant au forceps sa candidature pour la présidentielle. Ali se sait totalement impopulaire et sait qu’il n’est pas autorisé à se présenter conformément à l’article 10 de la Constitution mais il s’enfout de ce que le peuple et la classe politique pensent. Son destin est entre ses mains et il va vouloir profiter de nos querelles et indécisions pour s’imposer et faire accepter par la communauté internationale un nouveau mandat de 7 ans pour lui.
 
Face à cette situation, il faut qu’on apprenne à taire nos petites ambitions personnelles sans lendemain. C’est vrai chaque village du Gabon aimerait avoir son candidat et nombre d’hommes politiques verraient bien leur nom gravé comme ayant été candidat à l’élection présidentielle.
 
Soyons patriotes, être candidat n’est pas un jeu, être Président n’est pas un jeu. Soyons cohérents et conséquents, nous ne pouvons pas aller aux élections sans avoir au préalable régler le problème de l’état-civil d’Ali Bongo Ondimba c’est une question de bon sens et parce que c’est un imposteur.
 
Le problème de son état civil est l’arme constitutionnelle dont le peuple gabonais dispose pour faire barrage à Ali Bongo.
 
Qui peut nous en vouloir de faire respecter l’article 10 de notre Constitution ?
 
La France ? Je ne le pense pas
 
L’Union Européenne ? Non plus
 
Les États Unis ? Encore moins Barack Obama lui-même conformément à l’une des dispositions de la constitution Américaine a dû montrer son acte de naissance pour prouver qu’il était né sur le sol Américain. .
 
Il n’y aura pas de traitement différent au Gabon, la communauté internationale comme la Cour Constitutionnelle, la CENAP et les tribunaux ne peuvent se rendre complice de ce qui est déjà pour notre pays une grave erreur politique.
 
En reprenant cette citation d’Herve DESBOIS : qui dit ceci :
 
« Vous êtes maîtres de votre vie, et qu’importe votre prison, vous en avez les clefs »
 
Oui chers compatriotes nous en avons les clefs c’est pour cela que nous devons nous dépasser, unir toutes nos forces et restaurer les valeurs fondamentales de la République
-nos armoiries crient à l’imposture
-le sceau de la République crie à l’imposture
- notre Drapeau crie à l’imposture
-notre Concorde crie à l’imposture
 
N’ayons pas peur de le dire.Notre honneur est bafoué.Notre Patrie est humiliée.
 
Nous devons tous nous lever prendre nos responsabilités et rendre au Gabon sa dignité et ses lettres de noblesse.
 
C’est pourquoi pour terminer, je demande à Ali Bongo Ondimba de venir débattre publiquement avec moi de cette question au lieu de se cacher derrière son Avocate et sa presse d’égouts. Lui et moi, connaissons d’avance les conclusions, s’il est un homme digne, il ne lui restera plus qu’à en tirer les conséquences. il sait qu’il ne remplit pas les conditions de l’article 10 de notre constitution . Ali Bongo Ondimba n’est pas gabonais de souche il ne peut pas se présenter à l’élection présidentielle, qu’il quitte le pouvoir et parte c’est aussi cela aimer le Gabon ce pays qui lui a tant donné, et qu’il a avili.
 
Je vous remercie.

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