Succession d’Omar Bongo

Onaïda Maisha Bongo conteste l’authenticité de l’acte de naissance nantais d’Ali Bongo

Onaïda Maisha Bongo conteste l’authenticité de l’acte de naissance nantais d’Ali Bongo
Onaïda Maisha Bongo conteste l’authenticité de l’acte de naissance nantais d’Ali Bongo © 2016 D.R./Info241

La succession d’Omar Bongo est loin d’avoir livré tout ses secrets. Ce mercredi matin, le quotidien français Le Parisien publie une enquête sur cette nébuleuse affaire qui a pris un nouveau tournant depuis la décision de la justice française en novembre dernier, d’accorder à la plaignante Onaïda Maisha Bongo, l’accès à l’acte de naissance querellé d’Ali Bongo. Elle a récemment déposé une plainte contre X pour « faux et usage de faux » contre cet énième acte de naissance d’Ali Bongo.

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Après avoir eu accès à l’acte de naissance retrouvé dans les archives coloniales françaises situées à Nantes, plusieurs irrégularités semblent concerner ce document avancé pourtant comme une preuve irréfutable de la filiation d’Ali Bongo à l’un dernier patriarche de la Françafrique, mort au pouvoir après 42 ans de règne sans partage.

Lire aussi >>> Filiation controversée d’Ali Bongo : la justice française donne raison à Onaida Bongo

Le Parisien nous apprend aujourd’hui que la plaignante Onaïda Maisha Bongo a déposé une plainte contre X pour "faux usage de faux" auprès du tribunal du parquet de Nantes pour contester les irrégularités de ce 3e acte de naissance de l’actuel locataire du palais du Bord de mer. De quoi de nouveau jeter de l’huile sur le feu dans cette affaire où la présidence gabonaise avait fait des pieds et des mains pour empêcher la divulgation de ce document à la plaignante. La bagarre judiciaire a duré près de 13 mois avant que le parquet de Nantes, ne rende une décision "historique" le 12 novembre dernier, en faveur d’Onaïda Maisha Bongo.


La vidéo de l’enquête du Parisien

Parmi les irrégularités pointé par l’avocat de la demi-sœur d’Ali Bongo, Me Eric Moutet relayé par le Parisien, figure des vices de forme et de fond. "Il n’est pas rédigé sur le formulaire type en vigueur à l’époque de l’Afrique équatoriale française (AEF) ; il ne comporte ni tampon ni signature de l’officier d’état civil", clame Me Moutet. Ce qui fait dire à l’avocat que « Loin de répondre à nos questions, il sème encore davantage le trouble. »

Cette nouvelle plainte pour "faux et usage de faux" est loin de faire les bonnes affaires d’Ali Bongo qui ne cache pas ses ambitions de briguer un second septennat face à une opposition gabonaise plus que jamais décidée d’en découdre avec un demi-siècle d’hégémonie du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et l’omniprésence de la famille Bongo dans la conduite de la destinée du pays depuis les indépendances.

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