Jean Ping officiellement candidat à la candidature du Front pour la présidentielle gabonaise
Jean Ping a déposé lundi dernier à Libreville au siège du Front uni de l’opposition pour l’alternance, principale coalition de l’opposition gabonaise, sa candidature pour espérer être désigné candidat unique de cette élection présidentielle. Même si, l’opposition demeure divisée, comme à la veille de chaque élection pour briguer la présidence de la République gabonaise.
Au Gabon, à moins d’un an de la prochaine élection présidentielle, l’opposition tente de s’organiser pour prendre le pouvoir. Lundi 4 janvier, Jean Ping a déposé au siège du Front uni de l’opposition pour l’alternance. L’opposition est malheureusement divisée, comme à la veille de chaque élection.
« Je suis heureux d’avoir déposé ma candidature. Il appartient au bureau du Front de choisir le meilleur candidat », a déclaré un Jean Ping radieux.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine, trop sûr de son curriculum vitae et de son carnet d’adresses, espère que sa candidature sera retenue pour chasser Ali Bongo du pouvoir. Le président sortant de son côté ne cache plus son ambition de briguer un second septennat.
« Oui, c’est moi le prochain président de la République gabonaise », a martelé Jean Ping répondant aux journalistes qui lui demandait s’il est capable de battre Ali Bongo et le parti au pouvoir PDG depuis 1967, près d’un demi-siècle sans aucune alternance politique démocratique.
Malgré cet optimisme, tout n’est pas encore gagné pour l’ancien chef de la diplomatie gabonaise. Le Front qui doit porter sa candidature est profondément divisé. D’ailleurs, hier lundi, Jean Eyéghé Ndong un pro Ping a tenu une conférence de presse à sa permanence politique au quartier Sotega. Visant à se défendre de la cabale médiatique qu’il subit. Et qu’il dit être fomentée par les leaders de l’Union Nationale (UN), pour avoir porté sa préférence à Jean Ping et osé dire à haute voix que “l’union nationale est malade”.
En présence des médias et des soutiens de Jean Ping, le dernier Premier ministre d’Omar Bongo passé à l’opposition, M. Eyéghé Ndong s’est offusqué et s’est senti contrarié par des déclarations qualifiées d’insultantes prononcées publiquement par ses anciens frères d’armes du parti, deux cadors de l’Union Nationale, Zacharie Myboto et Casimir Oyé Mba, lors d’un meeting dans la ville de Ntoum.
Plusieurs membres fondateurs du Front uni n’acceptent pas d’être sous le leadership de Jean Ping, nouveau venu dans l’opposition. Ils se canardent en public et par presse interposée. « Cette impitoyable guerre des chefs feraient les affaires du pouvoir », regrettent plusieurs observateurs.
Avec RFI
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