Ouverture à Libreville du 11e symposium sur le développement de la statistique en Afrique
Le 11e symposium sur le développement de la statistique en Afrique (SDSA), couplé aux travaux de la 2e session conjointe des directeurs généraux des offices de statistiques africains, s’est ouvert ce lundi dans la capitale gabonaise. Pendant 5 jours, les experts africains échangeront sur les technologies de l’information et de la communication dans l’amélioration du registre d’état civil.
Pour le Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo qui a présidé l’ouverture des travaux au stade de l’amitié d’Agondjé, cette rencontre constitue une nouvelle opportunité de mutualisation des atouts pour réfléchir ensemble sur les solutions à mettre en œuvre pour juguler toutes les contraintes relatives au développement des systèmes statistiques et à la réalisation des enquêtes.
Une vue des participants
Des aspects qui prennent en compte, la dissémination des structures chargées de la production des statistiques, l’étendue des domaines à couvrir, à savoir tous les secteurs de la vie économique et sociale, ainsi que le caractère peu contraignant de certains cadres juridiques en matière de la tenue et de la communication des données statistiques.
Aussi, l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, est-il nécessaire. En effet, le recours à ces outils, permettra selon lui, à améliorer davantage la collecte des données, de réduire les délais de traitement de l’information, de trouver une solution efficace à la problématique de l’archivage et de la conservation, domaine dans lesquels les progrès attendus sont encore nombreux.
Le président du Symposium M.Pali Lehohla lors de la cérémonie d’ouverture
Des besoins qui vont également être exprimés, au cours de la 2e session conjointe du comité des directeurs généraux de la statistique et de la Commission statistique pour l’Afrique dont le thème « Révolution des données, objectifs du développement durable (ODD) et Agenda 2063 », illustre bien, selon le Premier ministre gabonais, la nécessité de se doter d’outils pertinents pour mesurer, suivre et évaluer les progrès qui seront réalisés au cours des 50 prochaines années. « Sans ces outils, le risque de pilotage à vue paraît trop grand », a-t-il conclu.
Ces résolutions sont fortement attendues par les autorités gabonaises, qui vont y accorder une importance capitale afin de dynamiser le secteur des statistiques permettant ainsi à notre pays à l’effet de voir de se doter de données statistiques fiables.
Rappelons que les travaux qui se sont ouverts ce lundi 23 novembre prendront fin le 28 novembre prochain et se solderont, selon les organisateurs, sur des recommandations pertinentes nécessaires à la redynamisation du secteur des statistiques dans les Etats du continent africain.
Avec AGP
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