Mercredi 7 octobre, une ressortissante chinoise de 66 ans a été mise en examen par un tribunal tanzanien, l’accusant d’avoir commercialisé pendant 14 ans plus de 1900 kg d’ivoire, dont les bénéfices atteignent 5,4 milliards de shillings, soit 1,156 milliard de FCFA. Surnommée la « reine de l’ivoire », cette dernière a joué un rôle intermédiaire entre les chasseurs illégaux et les acheteurs internationaux.
Selon les médias chinois, cette femme qui s’appelle Yang Fenglan a été dans les années 70, traductrice dans la construction de chemins de fer en Tanzanie, avant de s’installer dans ce pays. Depuis les années 90, elle s’est engagée dans le commerce international, profitant de l’ouverture de la Chine.
Elle est d’autre part vice-présidente et secrétaire générale de la Chambre civile de commerce sino-africain de la Tanzanie, ayant tissé des liens étroits avec les hommes d’affaires chinois et le gouvernement local.
Selon la Voix de l’Amérique (VOA), Yang Fenglan aurait fait le commerce d’au moins 706 morceaux d’ivoire, soit 350 éléphants tués. L’Elephant Action League a par ailleurs rapporté que la Chinoise a reconnu l’accusation, pouvant lui valoir de 20 à 30 ans de prison.
Il y a une semaine, le même tribunal tanzanien a accusé une autre femme chinoise et ses quatre collaborateurs d’avoir exporté illégalement de l’ivoire en Suisse, pour des bénéfices estimés autour de 69 millions de FCFA.
Avec Le Quotidien du Peuple
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