Adolphe Nshimirimana, chef de la sécurité nationale et ancien directeur des services de renseignement du Burundi, a été tué par un tir à la roquette, dans les rues de la capitale burundaise.
L’officier militaire a été assassiné dans le quartier de Kamenge en même temps que trois de ses gardes du corps, à bord de sa voiture. Ce dimanche matin, des tirs sporadiques ont eu lieu dans le nord-est de Bujumbura, où il a été tué, selon une correspondante de la BBC. Les assaillants, en uniforme, étaient à bord d’un véhicule militaire, selon des témoins.
"Un compagnon de lutte"
« Il a été tué par une roquette (…). Il était dans sa voiture, avec des gardes du corps », a commenté Willy Nyamitwe, un porte-parole de Pierre Nkurunziza. « Je viens de perdre un frère, un compagnon de lutte. Triste réalité... » a twitté Nyamitwe.
Selon certaines sécuritaires régionales, le général Nshimirimana a dirigé la contre-offensive du régime sur les auteurs de la tentative de coup d’Etat de mai dernier.
Il a été chef du Service national de renseignements (SNR) pendant une dizaine d’années, avant d’être nommé conseiller spécial du chef de l’Etat, en 2014.
Le Burundi a basculé dans la violence depuis l’annonce de la candidature de Nkurunziza à un troisième mandat, en avril dernier. Des dizaines de personnes ont été tuées dans des heurts, notamment à Bujumbura.
L’opposition a boycotté les élections législatives et la présidentielle du 21 juillet, lors de laquelle Pierre Nkurunziza a été réélu.
Avec BBC
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