Le tribunal correctionnel de Libourne (sud-ouest de la France) a rendu son verdict dans une affaire rocambolesque d’établissement de fausses factures de pièces-détachées automobiles de la marque Toyota rapporte aujourd’hui le quotidien français Sud Ouest. Les faits remonteraient à 2003 où deux français, alors salariés de l’antenne gabonaise de la société automobile nippone et un autre résidant en région parisienne, ont établi près de 4.000 fausses factures au détriment de Toyota Gabon.
De janvier 2003 à mai 2009, alors qu’ils en étaient les salariés, ils ont vendu des pièces détachées à prix réduit à des garagistes gabonais, en établissant de fausses factures. Payés en liquide, ils échangeaient ensuite l’argent contre des chèques d’expatriés. Selon la direction de Toyota Gabon, l’arnaque a porté sur plus de deux millions d’euros soit 1,311 milliard.
C’est un ancien enquêteur de la gendarmerie qui était à la tête de cette vaste escroquerie. L’ex-sous-officier, qui a reconnu les faits, contestait toutefois, avec son principal associé, avoir engrangé de telles sommes. Il l’a répété lors de l’audience, à la barre du tribunal correctionnel de Libourne, fin octobre. Lors de leurs investigations, les gendarmes de la section de recherches de Bordeaux-Bouliac (France) ont cependant découvert de nombreux biens immobiliers ainsi que plusieurs comptes bancaires créés en Suisse ou à Monaco.
Le tribunal a décidé de condamner l’informaticien à une peine de prison avec sursis. Les deux autres écopent de prison ferme. Ils devront en outre rembourser les plus de deux millions d’euros réclamés par la partie civile.
Source : Sud-Ouest
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