Rocambolesque histoire que celle vécue, la semaine dernière, au PK6, un quartier du 6e arrondissement de Libreville. Une dorade de taille moyenne, portant une boucle d’oreille à la nageoire, y a été extraite, des entailles d’une jeune femme de 33 ans, Faustine Mbouga Ndondet, par un maître spirituel surnommé Grand-père.
Selon une source digne de foi, la candidate à l’exorcisme était en butte à des ennuis de santé depuis deux ans. Faustine Mbouga Ndondet, après avoir vivoté avec une maladie entre la médecine moderne et traditionnelle, sans trouver le moindre soulagement, était quasiment désespérée.
Tout serait parti d’un mal de dents. Quelques temps plus tard, celui-ci s’est transformé en un abcès à la joue gauche. Et d’un abcès, son corps s’est retrouvé envahi de plusieurs autres. Le caractère mystérieux de ceux-ci se traduisait par des apparitions momentanées des arrêts de poissons, des écailles ainsi que de tas de cheveux enroulés.
C’est dans la province de l’Ogooué-Ivindo (nord-est) que la jeune femme a contracté la mystérieuse maladie. « Je réside normalement à Mékambo. Je me suis retrouvée à Libreville parce que l’hôpital de Makokou n’était pas habilité à pratiquer une opération chirurgicale sur ma personne. Après un séjour à l’hôpital militaire, j’ai été contrainte de le quitter faute d’argent », a-t-elle expliqué, visiblement soulagée, après sa « délivrance ». Ella a ajouté qu’elle remerciait infiniment le bon Dieu d’avoir permis que son chemin croise celui du Grand-père, son bienfaiteur.
D’après le docteur des maladies spirituelles, le contact avec sa patiente aurait été lié à partir d’un appel téléphonique. Cette dernière a vu une pancarte indiquant où il se trouvait avant de s’y rendre sur la base des indications données. Une consultation a été la première étape de la délivrance. Au cours de celle-ci, Grand-père, a détaillé avec précision comment se manifestait la maladie qui perturbait le bien-être de Faustine Mbouga Ndondet.
« Au terme de la consultation, j’ai prescrit un traitement que la jeune femme a suivi durant deux semaines. Après cette étape de balisement du terrain, j’ai estimé qu’il était opportun de passer à l’étape fatidique », a confié le maître spirituel.
C’est dans un sanctuaire aux décors de statuettes et d’images que la conjuration s’est passée. Couchée sur un matelas en tenue d’Adan et pinçant entre ses dents une plume d’oiseau, Faustine Mbouga Ndondet, aurait passée d’intenses moments de douleurs. Grand-père, alias Big pa, psalmodiait des formules incantatoires à haute voix, en massant le ventre de sa patiente. L’exercice a duré près de deux heures d’horloge.
Source : Jonas Moulenda
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