Vers un nouveau blocage dans l’éducation nationale ? Des enseignants regroupés au sein du « collectif des enseignants de la zone d’Owendo-Libreville centre » ont entamé ce mercredi matin, une grève afin de réclamer le paiement de la Prime d’Incitation à la Performance (PIP) du 4e trimestre 2014.
Cette grève est consécutive au flou artistique entretenu par le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique au sujet du retard de paiement de la PIP du quatrième trimestre 2014.
« Nous avons initié une action depuis une semaine pour rentrer en possession de notre PIP, du 4ème trimestre 2014. Nous avons été reçus notre ministre qui nous a certifié qu’une semaine après, nous serons en possession de cette PIP. Suite à cet engagement, nous avons arrêté la suspension de cours que nous observions. C’est mardi que nous avons reconduit notre grève à l’issue d’une assemblée générale », a indiqué le porte-parole du collectif, Jonathan Essono ABA’A .
Le mouvement d’humeur des élèves du lycée technique ce matin
Selon lui, ce sont au total 15 établissements qui ont été oubliés."Dès que la PIP sera payée, nous vaquerons à nos occupations pédagogiques", a-t-il affirmé.
Le mouvement de grève déclenché par les enseignants a mis en colère les élèves du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) qui ont investi la rue pour dénoncer l’arrêt des cours. Il s’en est suivi, des heurts avec les policiers qui ont usé des grenades lacrymogènes pour les disperser.
« Les bombes lacrymogènes ont occasionné des lésions chez certains de mes condisciples », a témoigné un élève de l’établissement très courroucé. Cette grève s’est déclenchée en simultané avec la grogne d’autres enseignants qui eux ne sont pas payés depuis 3 mois en raison de la grève illimitée qui avait secouée le secteur de l’éducation au Gabon à la même période.
Avec AGP
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